Patrimonialisation et interculturalité, ce que participer veut dire entre Centre et Ultra-périphérie

 

Marion Trannoy

 

En 2011, la France présentait auprès de l’Unesco la demande d'inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente le rituel wayana et apalaï connu en français sous le nom de « maraké ».

Le Haut-Maroni (Guyane), territoire concerné par ce rituel, constitue l’ultra-périphérie de l’Etat français. Les dispositifs mis en œuvre entre la communauté amérindienne et les institutions recherchent un plus grand partage de la  gouvernance pour conforter la durabilité du patrimoine immatériel qui fait l’objet de cette candidature et sa légitimité. Ils en interrogent certains points d’éthique et cherchent à faire converger les intérêts de chacun des acteurs. L’exemple de ce  dossier Unesco basé sur le participatif confirme les logiques d’influences qui sous-tendent cet exercice de confrontation des valeurs dans un contexte interculturel. La production du patrimoine se combine ici avec la géométrie du normatif et le poids de la citoyenneté autochtone.


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Anost_PCI_dossier_Maraké.pdf
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